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Des couleurs pour les enfants de Mauritanie
mercredi 2 septembre 2015
Durant tout le mois d’août, les dessins des enfants de Nouadhibou, deuxième ville de Mauritanie, ont décoré les murs du café-restaurant Le Rendez-vous et des Halles. Ils avaient été collectés par l’association Terres de sables qui, en échange, sollicitait la participation de la population : crayons de couleurs et tenues sportives étaient, entre autres, les bienvenus. Christine Bergougnous, la présidente, repart en Mauritanie à la mi-septembre avec de nombreux présents pour les jeunes des quartiers défavorisés. Elle leur avait promis de revenir pour soutenir leurs efforts et ceux de leurs mères qui ont pris conscience de la nécessité de donner une meilleure éducation et un avenir à leurs enfants. Des équipements de sport ont été cédés grâce à la médiation de Didier Merlos et de Kamel Chibli. « J’ai rencontré Kamel au café Le Rendez-vous. Il s’est immédiatement montré très sensible à l’action humanitaire de Terres de sables et a contacté un généreux mécène, s’enthousiasme Christine. En Mauritanie, il est très difficile, voire impossible d’acheter des maillots et des shorts lorsqu’on est issu des quartiers pauvres. »
Tous les dons seront distribués en septembre
« À Nouadhibou, j’ai fait la rencontre d’une jeune femme exceptionnelle, Maheina, raconte Christine. Elle a décidé de prendre en charge avec les mères de famille de leur quartier situé en périphérie de la ville les garçons qui traînaient dans les rues. La plupart de ces garçons ne fréquentaient pas l’école et allaient fouiller dans les poubelles pour récupérer tout ce qui pouvait être recyclé, donc revendu. L’association El Wafa regroupe les enfants dans un local, les après-midi et le week-end, où Maheina et de jeunes volontaires offrent des cours de rattrapage. Un bénévole entraîne les garçons au football. L’association organise aussi des sorties de nettoyage des plages de la baie de l’Étoile. » Les dons recueillis à Léran et dans sa région viendront encourager Maheina et son association.
Source : La Dépêche du Midi (France)