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Ould Daddah lie l’affaire Smith & Ouzman à ses précédentes accusations de fraude électorale, contrairement au contenu du dossier d’accusation

mardi 5 novembre 2013


Nouakchott, 5 novembre (MauriMedia) — Lors de la conférence de presse de l’opposition radicale hier lundi à Nouakchott, le président du RFD et leader de l’opposition, M. Ahmed Ould Daddah, a affirmé que "les autorités britanniques accusent la société Smith & Ouzman d’avoir reçu de l’argent des autorités mauritaniennes pour fournir des bulletins de vote falsifiés". Or le gouvernement britannique accuse la société Smith & Ouzman d’avoir versé de l’argent pour obtenir le marché d’impression des bulletins de vote en Mauritanie, c’est-à-dire exactement l’inverse de ce qu’affirme M. Ould Daddah. D’autre part le dossier d’accusation du gouvernement britannique contre la dite société ne mentionne absolument pas des "bulletins de vote falsifiés".
Ould Daddah a sans doute voulu créer un lien entre cette affaire et ses accusations en 2009, après la présidentielle, où il avait affirmé que les bulletins de vote avaient été falsifiés par un "procédé chimique". Mais aucun lien objectif n’existe aujourd’hui entre cette affaire et les accusations antérieures d’Ahmed Ould Daddah.

Le dossier d’accusation peut être consulté sur le site de l’organisme britannique de lutte contre la corruption :
http://www.sfo.gov.uk/press-room/latest-press-releases/press-releases-2013/printing-company-corruption-charges.aspx