Accueil > Actualités > A la Une > Amadou Bâ MEFP : « L’interconnexion électrique avec la Mauritanie permet (...)
Amadou Bâ MEFP : « L’interconnexion électrique avec la Mauritanie permet l’importation d’environ 900 GWh/an »
lundi 15 septembre 2014
Financé par l’agence française de développement (AFD), l’interconnexion électrique entre la Mauritanie et le Sénégal, d’un coût de 40 millions d’euros, soit environ 26,24 milliards de FCFA permettra l’importation d’environ 900 GWh par an, puis environ 1 800 GWh/an dans une deuxième phase de l’électricité produite en Mauritanie.
C’est le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Bâ qui s’exprimait ainsi à l’occasion de la signature de la convention.
A terme, ce projet devra permettre de réduire le coût moyen de production électrique au Sénégal par rapport à la situation actuelle, de diversifier les sources de production d’électricité et réduire ainsi la dépendance aux prix internationaux de l’énergie et d’éviter des émissions de gaz à effet de serre en réduisant le besoin pour des centrales au charbon. « La finalité du projet est de contribuer à la croissance économique du Sénégal, de façon durable par la mise à disposition de l’électricité de manière continue et à moindre coût », a-t-il dit. A ce projet s’ajoute celui concernant la sécurisation de l’alimentation en eau potable de Dakar et de sa région, un projet dont le coût est évalué à environ 6,56 milliards de FCFA. « La réalisation de ce projet devrait permettre de combler le retard dans le renouvellement des infrastructures pour la sécurisation du système d’adduction d’eau potable de Dakar. Avec la connexion de l’usine de Keur Momar Sarr à une ligne haute tension dédiée devant permettre de stabiliser l’alimentation électrique, au rétablissement de la capacité nominale de l’usine de Ngnith de 38.000 m3/j à 55.000 m3/j par le remplacement des équipements vétustes, de l’acquisition d’équipements de secours pour la station de surpresseur de Mékhé notamment l’acquisition d’un transformateur et de deux débitmètres et au renouvellement des capacités de production des forages en amont de Mékhé par la réhabilitation d’anciens et la création de nouveaux forages », précise le MEFP.
Par ailleurs, une troisième convention de financement concerne le projet appui à la gouvernance des institutions publiques nationales et locales d’un montant de 600 000 euros, soit environ 393,6 millions de FCFA. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la poursuite des interventions au Sénégal du Fonds de Solidarité Prioritaire du Ministère français des Affaires étrangères et du Développement international avec comme objectif d’améliorer la gouvernance financière au Sénégal notamment par le renforcement des capacités des administrations économiques et financières, pour une gestion plus efficace et plus transparente des finances publiques. Dans le détail, Mme Anne Paugam, Directrice Générale de l’Agence Française de Développement précise que ces deux conventions bénéficieront à deux secteurs cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal et la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent : l’eau et l’énergie.
« Dans le secteur de l’eau, le projet que nous finançons, pour un montant de 6,5 milliards de FCFA, fait suite aux importantes perturbations que le système d’alimentation en eau potable de Dakar et sa région a connues en septembre 2013. Les réalisations de ce projet doivent ainsi permettre de sécuriser, de renforcer et d’optimiser les infrastructures existantes d’alimentation en eau potable, afin d’améliorer la qualité du service et les conditions de vie de la population sénégalaise. Sur la base d’une production d’eau potable augmentée de 17.000 m3/jour, le programme devrait permettre à plus de 150.000 personnes de bénéficier d’un nouvel accès à l’eau potable », a-t-elle dit.
Source : Réussir Business (Sénégal)