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Tribune libre : la Mauritanie contre la diffamation

dimanche 20 juillet 2014


AFRIK.COM publie une Tribune libre d’un journaliste mauritanien révolté par les diffamations régulières qu’il perçoit dans les articles de Nicolas BEAU, et en particulier d’un éditorial / commentaire sur la récente élection présidentielle où ce polémiste traite le Président mauritanien de "lascar". Une formule difficile à accepter, et qui l’a conduit à réagir avec véhémence contre des articles qu’il attribue à la générosité d’un homme d’affaires mauritanien exilé au Maroc, Mohamed Bouamatou.

Le scrutin du 21 juin 2014, qui a conduit à la réélection du Président Mohamed Ould Abdel Aziz pour un nouveau mandat, s’est déroulé, au témoignage du millier d’observateurs nationaux et internationaux, qui ont surveillé l’élection présidentielle mauritanienne du 21 juin 2014 dans un climat de « transparence et d’apaisement ».

Ce plébiscite a fait la Une de la presse des cinq continents. Les témoignages d’observateurs, d’experts et même des candidats engagés dans cette compétition électorale, se sont multipliés, pour attester de la crédibilité absolue de l’opération, du début jusqu’à la fin, marquée par un flot de félicitations adressées par les prétendants malheureux au vainqueur de cette présidentielle élu à 81,89%.

L’opération électorale en Mauritanie doit cette crédibilité, entre autre, à la création d’un organe totalement indépendant « CENI » qui a préparé et organiser avec compétence ce scrutin universel puis annoncer les résultats. Non loin de ce contexte, qui inaugure l’entrée de la Mauritanie dans le précarré restreint des démocraties les plus saines de la planète.

Ironie du sort, le blog « mondafrique » spécialisé en histoire de vieilles filles, mis sur la toile par Nicolas Beau, au moment où les mandataires de son commanditaire lançaient des appels contre la démocratie, interpellait drôlement, les citoyens à une démission à leur devoir démocratique de participation aux élections pour élire leurs représentants et pour s’impliquer dans la vie des institutions ; manifestant une position diamétralement opposée à celle qui prévaut dans de nombreuses oppositions arabes, africaines voire même européennes.

Nicolas Beau, qui a vendu le brave journaliste tunisien Toufik Benbrik à la dictature de Ben Ali (voir communiqués de RSF), se réjouit de découvrir le goût de l’argent du peuple mauritanien spolié par les auteurs et commanditaires d’une dictature vieille de plus de vingt ans, reconvertis en dirigeants du FNDU, nostalgiques aux faveurs mal acquis et plongés dans une euphorie de voir la Mauritanie et ses ressources échapper à leur surfacturation et leur détournement lugubre de l’aide humanitaire.

Le sorcier-blanc Nicolas Beau déverse sa lâcheté et la haine de son homme d’ ’’affaires’’, champion de l’évasion fiscale, contre la Mauritanie, qui, la lutte contre la gabegie et la corruption oblige, n’a plus de « bifteck »à jeter. Le Beau du FNDU sort de son statut pénal de corrompu et ‘’moral’’ de voyou de sous-préfecture, après une intimité pleinement satisfaite avec le raciste maire allié du Front National Robert Menard, pour insulter les Mauritaniens et toucher à la consécration de la volonté ultime du peuple mauritanien, seul souverain sur l’étendue du territoire de la République Islamique de Mauritanie depuis le 28 Novembre 1960.

Nicolas, tu es en train de mal finir ! Au lieu de prendre ton ‘’bakchich’’ et partir, tu te vois installé confortablement sur le trône du royaume du ridicule ; c’est vrai, ça ne tue plus. Pour ton esprit de bouc castré, ton bec ne serait jamais en mesure de contenir le nom de cette grande nation qu’est la Mauritanie.

Son président Mohamed Ould Abdel Aziz, et ses soutiens qui avait souffert de la dictature, au moment où vous pouviez monnayer à volonté votre délation à l’Ambassade de l’autocrate à Paris ; ces soutiens, tiennent le pays, continuent à enrichir la vie démocratique et à semer une culture véritable des droits et de devoirs.

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz représente pour nous jeunes démocrates progressistes un espoir et un « mur en béton » contre les voleurs et l’Etat-épicier, délivrant la Mauritanie de ses maux qui l’avaient minée depuis plusieurs décennies.

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz est le premier chef d’Etat à avoir appliqué une loi criminalisant l’esclavage et créé des tribunaux spéciaux pour trancher sur ses séquelles. Mieux, une partie de la richesse nationale a été orientée vers l’insertion des victimes historiques de ce phénomène

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a réconcilié les Mauritaniens après avoir soldé le passif humanitaire. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a fait retrouver à la Mauritanie, l’entière souveraineté de son territoire. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a chassé les bandes de lascars qui tuaient des hommes paisibles, vendaient de la drogue, enlevaient des occidentaux et qui stoppaient la vie dans les quartiers résidentiels de Nouakchott.

Mohamed Ould Abdel Aziz est le seul chef d’Etat au monde à s’être personnellement investi pour dépénaliser les délits ‘’d’outrage au chef d’Etat’’. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz continue à faire gagner à la Mauritanie l’intégralité des revenus de ses ressources, par son combat courageux et efficace contre les pilleurs de deniers publics.

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz est l’unique Chef d’Etat mauritanien après feu Mokhtar Ould Daddah, a avoir restitué au Trésor des droits fiscaux, détournés et partagés depuis longtemps par des marchands d’armes et des fonctionnaires corrompus, par des commerçants spécialisés dans le blanchiement de l’argent et dans les divers trafics.

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz constitue un refuge confortable pour les malades, pauvres, vulnérables, exclus, marginaux, les femmes et les hommes les plus démunis. Beau, comme à l’accoutumée, a omis de dire à ses lecteurs que l’élection présidentielle du 21 juin, a été organisée suivant un agenda constitutionnel incontournable ; et le Beau-FNDU demandait un ‘’report’’ qui aurait conduit le pays

Il n’a aussi jamais mentionné dans ses sorties acharnées mais sans effet, que le pouvoir a toujours tendu la main du dialogue, qu’il a appelé à maintes reprises à la concertation, qu’il a été régulièrement entravé dans ses ouvertures par des partis qui refusent avec entêtement absurde de participer à la vie démocratique. Ils parlent d’alternance pacifique, alors qu’ils sont les présidents de leurs partis depuis des décennies.

M Beau le spécialiste (de mépris) de l’Afrique parait ignorer que le taux de participation en Mauritanie est le plus élevé dans la sous-région, qu’il est de 45% aux dernières élections marocaines, 48 et 51% aux présidentielles sénégalaises et maliennes et 51% en Algérie ; alors qu’en Mauritanie, il dépasse les 56%.

M Beau n’a-t-il pas pris connaissances des multiples témoignages affirmant de la transparence totale des opérations de vote, émis par les missions d’observations nationales et internationales des élections ?! Evidement que oui, mais les écrivains ‘’publics’’ ignorent tout de l’objectivité et de la réalité. M. Beau semble camper au pied de la roche. Libre à lui de faire ce qu’il veut avec qui il veut, mais la Mauritanie ne fait pas partie des histoires des vieilles filles.

Source : Afrik.com